Je vous ai partagé dans un précédent article du blog ma conception d’une pyramide alimentaire crédible, et vous vous souvenez sûrement qu’elle était assez éloignée des recommandations officielles… 😆 Cet article appelait une suite que voici, avec mes 5 conseils absolument essentiels à avoir en tête lorsqu’on entame une transition alimentaire. Voyons tout de suite ces 5 clés de la réussite!
Au sommaire
- Aborder les choses sans rigidité ni régime restrictif
- Augmenter la micro-nutrition au détriment des calories vides
- Réapprendre le repos alimentaire et l’élimination
- Renforcer son corps au lieu d’éviter les « aliments qui lui nuisent »
- Développer le senti et l’intuition devant les produits non transformés
NB: pour lire le 1er article décrivant ce qui – pour moi! – constitue une pyramide alimentaire crédible, c’est par ici!
5 conseils pour une transition alimentaire réussie
1. Aborder les choses sans rigidité ni régime restrictif
S’enfermer dans des dogmes, se priver d’aliments ou de catégories d’aliments (privation réelle ou fictive, c’est la même chose pour le cerveau) conduit à des dérives telles que l’anorexie, la boulimie ou l’orthorexie. La souplesse est donc toujours une façon saine d’aborder les choses, afin d’éviter de sortir d’un dogme pour en adopter un autre.
Comment faire preuve de souplesse?
Il suffit pour commencer de remettre en question les habitudes et codes sociétaux qui nous ont conduit à manger plus souvent « par habitude », « par principe » ou « par émotion » que par faim (voir le livre Ecoute et mange, de Lise Bourbeau).
En effet, dès qu’on prend un peu de recul – ne serait-ce qu’en voyageant ou en observant les animaux – on se rend compte combien nos repas sont une une succession précise et normée d’aliments, à des horaires précis, mangés d’une manière codifiée, le tout sans nécessairement tenir compte ni de sa faim, ni de sa satiété, ni de son intuition.
Enfin, on s’efforcera de se remémorer que si l’alimentation est un pilier de la santé, elle reste un pilier parmi d’autres, et c’est pourquoi il convient toujours d’avoir une vue d’ensemble telle que je la décris dans cet article sur la santé holistique.
2. Augmenter la micro-nutrition au détriment des calories vides
La mesure de base que je recommande consiste à mettre de plus en plus d’aliments vivants dans sa vie afin de diminuer progressivement (et sans s’en rendre compte!) la part des calories vides (aliments cuits et transformés où les vitamines et minéraux ont disparu).
Pour cela, on peut démarrer sa journée par des fruits (smoothie ou miam-ô-fruits la recette est ici), prendre des jus verts réalisés à l’extracteur en cours de journée, démarrer ses repas par des salades riches et variées (ou en faire son repas entier), et cuisiner plus souvent maison (en faisant très simple!).
Certains super-aliments tels que la spiruline, les algues et les graines germées seront également utiles à ajouter, en tant qu’aliments de reconstruction. Ils comblent en effet très rapidement des carences diverses.
Faire cuire les fruits et les légumes, c’est utiliser une arme de destruction massive pour les vitamines, les minéraux, et surtout les enzymes, indispensables pour la digestion. Car passé les 47,8°C, ils sont irrémédiablement détruits.
3. Réapprendre le repos alimentaire et l’élimination
Sauter un repas lorsqu’on n’a pas faim, ne pas petit-déjeuner, faire une monodiète ou un jeûne sont des pratiques permettant d’économiser l’énergie liée à la digestion (dépense d’autant plus inutile s’il s’agit de calories vides). Mais une bonne élimination quotidienne est également essentielle!
Dans des conditions normales, la fréquence d’élimination devrait en effet être égale au nombre de prises alimentaires (3 repas = 3 selles par jour). Vous en êtes loin? Alors une alimentation crue – comprenez « riche en fibres vivantes » – devrait particulièrement vous aider. Et si cela ne suffit pas, voici quelques trésors de la Nature en complément:
- le psyllium à raison d’au moins 1 cuillère à café par jour avec grand 1 verre d’eau (à jeun ou avant un repas)
- le bain dérivatif, pratique de santé ancestrale qui a fait ses preuves sur le tractus intestinal: en cliquant sur le nom, vous accédez à ma vidéo détaillée
- les légumes lactofermentés, pleins de probiotiques et de vitamines, très faciles à fabriquer soi-même (je vous en dis plus à ce sujet dans le paragraphe suivant)
- ou encore les purges, à pratiquer avec prudence en étant très bien renseigné et/ou accompagné: en cliquant vous accéderez à l’article que j’ai consacré à ce sujet.
NB: en photo, vous pouvez apercevoir la magnésie San Pellegrino qui est une des purges hydriques que je décris dans l’article.
Bien sûr, il ne s’agit là que de quelques exemples naturels parmi d’autres. Pour des conseils adaptés à votre situation, rien ne vaut bien sûr l’accompagnement personnalisé.
Découvrir le coaching santé naturelle
4. Renforcer son corps au lieu d’éviter les aliments « qui lui nuisent »
Plutôt que considérer qu’il faudra éviter ad vitam æternam certains aliments qui vous causent allergies et/ou troubles intestinaux (gluten, lactose, sulfites…), je vous invite à renforcer votre corps, après avoir pratiqué l’éviction dans un premier temps.
Ce renforcement passe par l’amélioration du microbiote: le fait de manger des aliments lactofermentés quotidiennement y participe grandement, puisqu’ils contiennent pléthore de probiotiques complètement naturels et très variés.
Une autre pratique simple consistera à commencer ses repas par du cru éventuellement suivi du « peu cuit ou cuit doucement ». Cette seconde mesure évite la leucocytose digestive, réaction immunitaire sanguine observée en cas d’ingestion d’aliments très cuits/transformés. Autrement dit: le corps prend ces aliments pour des étrangers et réagit contre eux.
En procédant ainsi, le corps deviendra plus fort, c’est-à-dire qu’il va augmenter progressivement sa capacité adaptative. Un jour viendra alors où il sera en mesure de « gérer » la rencontre occasionnelle avec ces aliments « qui lui nuisaient » d’une manière acceptable, et qui, en tout cas, ne mette pas sa vie en danger.
Si fabriquer vos légumes lactofermentés vous-même est une aventure qui vous appelle, je vous invite à jeter un œil à l’atelier que je propose juste ci-dessous. 👇
Se lancer dans la lactofermentation
5. Développer le senti et l’intuition devant les aliments non transformés
Aucun régime alimentaire ne tient compte de votre unicité parmi la population, ni de votre perpétuelle évolution. Vos besoins sont propres à vous, et changent au fil des jours. Par chance, vous avez en vous TOUT ce qu’il faut pour répondre à vos besoins – ou réapprendre à répondre à vos besoins! – sans passer par votre cerveau.
Cet équipement: il est là au milieu de votre figure: c’est votre nez!
Le nez, un sens archaïque et essentiel
Le nez est en effet l’organe dédié à l’olfaction. Ce sens archaïque – comprendre « essentiel à la vie » – et ultra-équipé (plus que les yeux et les oreilles!) est conçu pour vous guider au mieux dans vos choix alimentaires… à une condition: ne pas lui tendre de pièges!
Car si ce sens de l’olfaction est redoutablement fiable et efficace, il ne l’est que s’il est utilisé devant des aliments naturels et non transformés. Ce sont les seuls devant lesquels il ne se trompera jamais (si tant est que le mental ne prenne pas le dessus 🙄), parce qu’aucune transformation (thermique notamment) ne sera venue modifier la composition à laquelle il s’attend.
Certes donc, notre nez a du flair (elle était facile celle-là 😆). Pas besoin de passer par votre cerveau et encore moins par une analyse biochimique pour choisir, d’instinct, l’aliment qui contiendra le cocktail de vitamines et minéraux dont vous avez le plus besoin! Pourtant, devant des aliments transformés, il se laissera facilement berner et duper… pourquoi?
Un organe souvent piégé
Cela se comprend aisément lorsqu’on sait que ces aliments ne contiennent plus les micronutriments originels auxquels le corps était habitué, mais comportent des substances toute autres:
- des additifs variés (si le plat est industriel et/ou issu d’aliments traités),
- des composés sortis de leur contexte originel (sucres, vitamines, minéraux ajoutés)
- des molécules apparues au cours de la transformation (acrylamide par exemple)
Ces divers composés l’attireront, pour la plupart, telles des drogues…
On en revient donc encore au pas fameux principe des calories vides: une grande énergie digestive déployée pour finalement ne pas trouver les micronutriments recherchés. Quelle vaste duperie pour notre instinct primaire!
Ce qu’il faut retenir pour une transition alimentaire réussie
L’essentiel est – vous l’aurez compris – de ne pas sortir d’un dogme pour rentrer dans un autre. Si avoir un cadre est rassurant pour l’esprit humain (la pyramide alimentaire que je décris ici en est un), il peut aussi devenir facilement anxiogène et délétère.
Aussi, même si je suis convaincue du bien fondé de l’alimentation vivante, je vous invite à rester à l’écoute de votre corps, et à respecter vos limites et besoins du moment. Ce conseil s’applique autant au plan physique, mental, énergétique qu’émotionnel et ce, pendant tout le processus de la transition.
C’est ce que j’ai à cœur de vous aider à faire au cours des accompagnements personnalisés en santé holistique naturelle que je propose.
N’hésitez pas à me contacter en message privé si vous en souhaitez en savoir plus.