Le nouveau rapport du GIEC est sorti, et si on ajoute à cela l’actualité climatique de l’été (canicule, inondations, incendies…), il y a de quoi développer de l’éco-anxiété! Mon amie grecque, Céline, m’a demandé récemment comment en sortir… Voici donc la réponse que je lui ai faite et que je vous partage pour rester écolo et zen. 😅
Au sommaire:
- Les 3 réactions provoquées par l’éco-anxiété
- Sortir de l’éco-anxiété, mais comment?
- Être écolo et zen, ça donne quoi en résumé?
Les 3 réactions provoquées par l’éco-anxiété
La peur, qu’elle soit réelle (danger de mort immédiat) ou purement psychologique (comme c’est le cas pour l’éco-anxiété), déclenche physiologiquement 3 réactions bien connues dans notre corps. Voyons cela.
1. On est tétanisé
C’est le principe adopté par la souris dans la gueule du chat: faire la morte. Le système respiratoire et les fonctions vitales ralentissent jusqu’à devenir imperceptibles, tout semble bloqué. Pas bête puisque cela donne une chance à la souris de s’en sortir… mais dans le cas de l’éco-anxiété ou toute autre peur psychologique, c’est assez peu constructif: on ne fait rien, on reste paralysé, bloqué, on ne peut plus réfléchir, du coup on ne décide plus rien, on ne passe plus à l’action non plus.
Dommage car on le sait, l’indécision et l’inaction nous rendent encore plus mal car on voit bien que ça ne nous aide pas. C’est donc un peu la double peine…
2. On fuit
Cette réaction « plus active » n’est malheureusement guère plus productive: l’énergie est employée pour fuir – non pas un danger réel pour sauver sa vie – mais pour éviter de se confronter à sa peur psychologique. Les humains sont très doués dans ce processus: télévision, réseaux sociaux, jeux, distractions sans oublier toutes les substances addictives à notre disposition.
Les moyens d’échapper momentanément à l’inconfort sont tellement nombreux que je ne connais pas d’humains qui n’aient jamais utilisé ce comportement et ne s’y complaisent pas encore de temps à autre! 😁
3. On lutte
Dans cette 3ème solution, on prend (enfin!) le taureau par les cornes… Malheureusement, si on mobilise de l’énergie pour agir, ce n’est pas forcément, encore une fois, de la meilleure façon.
On se met en effet à faire-faire-faire jusqu’au moment où on se rend compte qu’on est en train de s’épuiser, et là, fatigué(e) et énervé(e), on reporte notre colère sur tous ces gens qui n’ont rien compris et continuent à vivre comme si de rien n’était. 😡
Bref, on finit au mieux épuisé(e), au pire, en furie contre le monde entier. Notre combat a eu raison de nous, et il est loin de rallier les foules. Alors, on fait quoi?
Sortir de l’éco-anxiété… mais comment?
Il existe plusieurs stratégies, et voici celles que j’applique (toutes!) personnellement.
1. Ne plus s’exposer aux informations alarmistes
Si vous êtes éco-anxieux, c’est probablement que vous êtes très informés sur l’état de la planète. Trop informés même. Il est donc grand temps de décrocher.
Oui, il est important d’être un minimum « lucide » sur la situation (mot qu’on aime tellement dans notre société cartésienne!). Ces états des lieux chiffrés, ces rapports du GIEC et toutes ces analyses documentées s’adressent (justement) aux personnes qui ont besoin de faits, de chiffres et de rationalité pour se remonter les manches. Qui ont pris l’habitude de réagir sous le stress.
Vous en avez peut-être fait partie et vous avez vu ce que ça donne? Bon, alors arrêtons la casse. Next!
2. Ne plus nourrir ces pensées délétères en soi
Une fois qu’on n’est plus soumis(e) aux informations anxiogènes, il s’agit de ne plus alimenter les pensées plus ou moins prégnantes du style: « on va tous mourir » ou « il est déjà trop tard ».
Le mieux, pour sortir de ce charabia mental que j’aime bien appeler « notre tyran intérieur », est de rechercher à revenir dans la neutralité. Peut-être qu’être positif-ve est encore trop difficile à ce stade, alors contentez-vous de revenir à un état « neutre »: je reconnais les faits objectifs, ok, mais je ne porte pas de jugements dessus, et surtout, je ne déroule pas le scénario catastrophe que mon mental (qui veut pourtant m’aider à la base 😆) me présente.
En résumé, j’identifie mes pensées et je les laisse passer comme des nuages fugaces dans un ciel toujours bleu. Je reviens au calme intérieur.
3. Sortir de la culpabilité car la Terre a aussi sa propre logique
Enfin, dans ce dernier point, je vous partage une réflexion un peu plus personnelle, mais qui m’aide parce qu’elle me permet de sortir de la culpabilité qu’on peut ressentir lorsqu’on est un tantinet éco-sensible.
L’idée est de se poser un instant pour considérer le plan au-dessus du plan. Je veux dire, la logique planétaire, universelle même, qui dépasse très largement nos projections humaines. Et si la Terre avait quoi qu’il arrive prévu de se purifier par le feu et par l’eau? Et si, en prenant énormément de recul, on pouvait voir qu’elle fait ce qu’il y a de mieux à faire, pour le collectif, au-delà du plan personnel?
Oui, la Terre a sa propre logique de régénération, et même si l’Humain a un rôle à jouer dans ce calendrier universel, son rôle est probablement à relativiser.
Alors oui, je sais que cette dernière réflexion peut tout de même faire peur si on en reste à sa petite échelle humaine, mais si le plan au-dessus du plan est le meilleur pour l’ensemble, ne devrait-on pas lui faire confiance? Lâcher notre volonté de contrôler l’avenir, ne serait-ce pas ça au fond, la clé pour être heureux ici et maintenant?
Être écolo et zen, ça donne quoi en résumé?
On pourrait dire que ça donne à peu près ceci:
1. Je suis calme, alors je peux revenir à ici et maintenant
Lorsque je lâche les idées anxiogènes, les projections sur l’avenir et ma volonté de le contrôler, je peux retrouver un état neutre, à défaut d’être positif. Cet état neutre est la base sécuritaire que je peux créer, avec un peu d’entraînement, à l’intérieur de moi. Lorsque j’y parviens (et c’est le cas lorsqu’on s’y exerce régulièrement), mon état intérieur devient calme.
Je réalise alors que je peux être ma propre sécurité. Que je peux juste me concentrer sur ici et maintenant en remettant la question de l’avenir, avec confiance (littéralement « confiance » = avec foi), à plus haut que moi.
2. Dans le calme, les idées constructives arrivent
C’est là que se produit le miracle: dans le calme intérieur, dans cet état de neutralité, une faculté universelle s’active: je peux recevoir des idées. J’aime appeler cela l’intuition. Les idées étaient déjà là, mais à présent, je suis en état de les recevoir.
Nous voilà enfin loin des réactions de paralysie, de fuite et de lutte enclenchées par nos corps mental, émotionnel et physique. On peut enfin entendre ces petites suggestions intérieures qui nous mettent en joie à l’idée de les suivre! Je vous en liste d’ailleurs un certain nombre en vidéo ci-dessus: se mettre au vert, vivre plus simplement, changer de métier pour une vie plus alignée, devenir un peu plus autonome en eau ou en électricité etc…
Pas de perte d’énergie ici, pas d’énergie bloquée non plus. L’énergie est enfin concentrée et surtout, bien employée! C’est ce qu’on appelle « être aligné(e) ». 😉
3. Je suis ma joie, c’est ainsi que je peux être engagé(e) ET détaché(e) du résultat
Voilà, on arrive au bout. Je suis calme, j’ai les idées qui fusent, je n’ai plus qu’à suivre celles qui me mettent en joie, au fur et à mesure.
Le mental aura de temps en temps envie de savoir si c’est bien raisonnable, où je vais avec mes idée farfelues, ou encore si je ne suis pas en train de perdre mon temps. Oui, il aura bien envie de mettre son grain de sable.
Il s’agira alors de recommencer le processus: reconnaître qu’il s’agit du tyran intérieur, revenir à la neutralité intérieur, replonger dans ici et maintenant.
Voilà comment on peut être engagé(e) dans des actions respectueuses de l’environnement sans y perdre son énergie. Ces actions nous mettent en joie, simplement, et le résultat… bah ce sera la cerise sur le gâteau 🍰. On sera content même si ce résultat n’arrive pas. On est gagnant quoi qu’il arrive.
Pour terminer, je vous partage une vidéo « pépite » qui peut vous aider à vous « débloquer » en quelques minutes si vous vous sentez englué(e) dans votre personnage – la personne que vous êtes dans cette incarnation – et tous ses « problèmes ». Nicole Dron y partage son expérience de mort imminente (EMI), expérience qui laisse entrapercevoir le plan au-dessus du plan. Voici un extrait ci-dessous. La vidéo complète est à retrouver là.
Si vous avez envie d’aller vers ce mode de vie mais que ça tiraille encore de ci de là, sachez que je suis là pour vous accompagner. Le coaching individuel est fait pour vous si vous voulez agir rapidement et de manière totalement personnalisée, en présentiel (Montbrison et alentours, 42) ou à distance.