Ces temps-ci, j’ai remarqué combien nous dépendons – tous! – des retours positifs extérieurs pour continuer à avancer. Or, les bénéfices d’un post, d’une action, ou juste de notre simple présence, ne nous sont pas forcément accessibles. Alors on se décourage, on en vient à penser que ça ne sert à rien… que notre propre vie ne sert à rien. NON! Voici dans cet article 3 grosses doses de motivation pour remédier à la perte de sens.
Au sommaire, pour retrouver le sens
- Cesse d’attendre les likes et les validations pour aller de l’avant
- Prends conscience de la note que tu joues dans la symphonie de l’univers
- Ta vie t’est donnée pour expérimenter ta lumière, pour réparer et pour t’élever
1ère dose de motivation: valide-toi intérieurement pour aller de l’avant
Une énorme partie des montagnes russes que nous connaissons au plan émotionnel vient du fait que nous réagissons aux événements extérieurs pour nous sentir bien, ou mal. Un collègue nous remercie chaleureusement? Validation, nous nous sentons accomplis. Un voisin fait mine de ne pas nous voir? On trouve une raison à son comportement (qui nous accable généralement), et nous voilà contrarié(e).
Notre vie entière est rythmée par les interprétations que nous faisons des comportements et par les retours (ou non-retours) des autres à notre sujet. Pourtant, et j’en ai fait l’expérience dernièrement, la plupart des bénéfices découlant d’un post, d’une action, d’une parole… ne nous reviennent pas nécessairement (est-ce que tu likes tous les posts que tu aimes, toi?). C’est à peine si on en capte 1%, enseveli rapidement sous la montagne des reproches dont notre cerveau aime se tourmenter sans cesse!
Alors ma 1ère dose de motivation est une prise de conscience: oui, l’expression des mes parts les plus lumineuses (même si elles ne sont pas 100% de ce que j’exprime) est bénéfique à mes semblables, même si je n’ai pas de retour de leur part. Pour aller plus loin, je dirai même que ma valeur – en tant que notre cristal, part du Grand Tout (notre lumière, notre âme… selon comment tu l’appelles) – est infinie, immesurable, inestimable.
Alors chaque fois que, poussé(e) par un élan du cœur, tu rédiges cet article, tu fais cette action qui fait sens, tu oses aller vers ce projet… tu peux te relier à cette Source dont tu proviens pour te valider, te donner toute la reconnaissance dont tu as besoin afin de ne rien attendre d’autrui (ce sera juste du bonus!).
Je t’en parle dès le début de cette vidéo (qui résume le présent article dans sa totalité):
2ème dose de motivation: prends conscience de ta note dans la symphonie de l’Univers
Pour t’aider dans cette entreprise, je t’invite à visionner un film de 1946 qui s’appelle « La vie est belle » (rien à voir avec le film homonyme de Bénigni paru plusieurs décennies plus tard!).
Dans ce film, le héros en vient, après une série de mauvaises circonstances, à penser que son suicide résoudrait tous les problèmes qu’il rencontre, lui et sa famille. Il se rend donc sur un pont pour se jeter dans le fleuve qui passe dessous.
Par miracle, alerté par les prières de sa femme et de ses enfants, son ange gardien va le sauver in extremis.
Mais – et c’est le moment où le film devient intéressant – le héros n’en est pas sauvé pour autant. Il pense que sa vie n’a rien apporté de valable au monde, et qu’il aurait mieux valu pour tous qu’il n’existe jamais. Son ange gardien lui propose alors de visiter par lui-même le monde tel qu’il serait s’il n’avait jamais existé.
Sa ville (américaine) porte le nom d’un escroc qui en a pris la tête, sa femme est devenue une vieille fille aigrie, son frère est décédé d’un accident d’enfance et n’est pas devenu ce héros de guerre… bref, le monde est bien différent du fait de sa seule absence.
Voici un extrait radiophonique issu de RTL qui raconte à merveille pourquoi ce film passe en boucle à Noël, aux États-Unis.
3ème dose de motivation: le sens de ta vie est d’expérimenter ta lumière et de réparer
C’est l’ultime dose de motivation que je voulais te transmettre ici: le sens de ta vie est bien plus grand que tu ne le croies. Tu penses peut-être que tu es le jouet du hasard et du destin, expérimentant toutes sortes de tourments sans aucun sens derrière?
Sache que les partages – nombreux! – provenant des êtres subtiles passés de l’autre côté nous affirment que chaque existence a un sens, une logique cachée derrière le voile de l’oubli, oubli souvent nécessaire à notre incarnation.
C’est ce que nous partage Anne Givaudan, bien connue du monde du développement personnel et spirituel pour ses nombreux livres et canalisations. Dans son livre « La rupture de contrat », elle décrit en particulier le récit d’expérience d’esprits qui ont vécu le suicide au cours d’une ou plusieurs incarnations terrestres.
L’un de ses témoignages est celui d’un homme qui, ayant fait la guerre d’Indochine, se retrouve poursuivi par les visages des hommes et des femmes à qui il a fait du mal. Passé de l’autre côté, il découvre que le suicide – option qu’il a choisie pour échapper à ces hallucinations incessantes – ne résout aucunement sa situation: son cauchemar continue. Il lui faudra, d’une manière librement consentie, revenir dans une autre incarnation pour expérimenter la réparation et le don de soi.
Voici ci-après l’interview où Anne raconte le contexte de ce livre et partage le témoignage bouleversant que je viens de vous décrire. (La suite est accessible dans cette seconde vidéo, puis ici dans cette troisième.)
Et voilà un extrait du livre lui-même, lu par Anne, juste ici:
Espérant que ces 3 grosses doses de motivation te permettront de retrouver la validation dont tu avais besoin, et surtout le sens de ton existence…
Je te laisse avec le clip « Bitter Sweet Symphony » (« La vie est une symphonie douce amère » est une des paroles) de The verve, une de mes chansons fétiches qui me permet de prendre du recul sur la vie et de me remettre en marche, lorsque je perds de vue l’essentiel. Bonne écoute!